Tout commence en 2014, je découvre l’eau ionisée alcaline à pH12. Mon père me vante ses vertus et ses bienfaits : elle facilite le processus de régénération cellulaire et son innocuité surprend des spécialistes, c’est-à-dire qu’elle n’est pas nuisible pour la peau, et qu’en plus, elle n’a aucun effet secondaire. Elle est constituée 99,7 % d’eau et 0,3 % de sels minéraux, soit à peu près 10 fois plus de sels minéraux qu’une eau minérale moyenne, m’explique t-il. J’ai à l’époque 21 ans, pas de formation scientifique, je le crois, mais il me reste un semblant d’arrière-pensée sceptique.

De son côté, ma maman adore le sport, elle pratique le triathlon. Elle est « finisher » Embruman, Ironman de Nice et Ironman de Vichy (rien que ça). Au cours d’un de ses entraînements de vélo en montagne, elle se fait doubler par un chauffard qui se rabat brusquement et pile. Elle ne peut l’éviter et s’empale dans l’arrière de la voiture, fait un soleil par-dessus et termine dans le fossé après avoir râpé le sol sur une dizaine de mètres. Bilan, la peau totalement décapée au niveau de l’omoplate gauche, le côté gauche du visage est brûlé par les frottements avec le sol, l’arcade sourcilière ouverte, mais heureusement pas de dégâts majeurs à déplorer. Après un séjour aux urgences, mon père lui applique de l’eau ionisée alcaline. Le résultat est tout simplement exceptionnel : alors qu’elle avait un carré de peau manquant de 10 centimètres, sa cicatrisation a bluffé tous ses médecins. Aujourd’hui, la cicatrice est nette, belle et bien plus petite que la plaie ! À partir de là, je ne suis plus du tout sceptique quant aux capacités régénératrices de cette eau.